- Les personnels
- Les Décédés dans ses formations durant jusqu'en 1919
- Quelques témoignages et tranches de vie glané ici et Là.
.
Montargis ne représente que 8,5% (809) du nombre total de lit du Loiret (9440). et 9 hôpitaux sur 129.
L'infirmerie de Gare
Elle est placé uniquement sous la responsabilité de la Société de Secours aux Blessés Militaire, la plus ancienne de la Croix Rouge.
On peut distinguer trois sortes d'infirmerie de gare:
Les infirmeries de gare ordinaire;
Les infirmeries de gare établies en des stations halte-repas;
Les infirmeries de gare installées dans une gare point de répartition de malades et de blessés.
dans le troisième cas, les infirmeries de gare doivent pouvoir disposer de 13 lils.
Les infirmeries de gare fonctionnent, à côté, mais sous le commandement de l'autorité militaire représentée par la commission de gare. Celle commission est composée de deux officiers, le Commissaire militaire et le commissaire militaire adjoint, et du chef de gare qui prend Je litre de commissaire technique.
Le commissaire militaire jouit, dans la gare, des attributions et de l'autorité d'un commandant d'armes dans une place. Le personnel de l'infirmerie de gare, soumis aux lois et règlements militaires, est donc sous ses ordres.
Personnel réglementaire pour une infirmerie de gare de 1er niveau.
2 médecins (dégagés du service militaire);
1 administrateur;
1 administrateur-adjoint;
3 dames de la Société de secours;
1 sous-officier;
2 caporaux;
12 hommes du service auxiliaire.;
C'est d'elle que tout le processus démarre. Rôle essentiel dans la prise en charge des trains sanitaire qui s'arrête on visite chaque wagon, on refait les pansements, les blessé qui ne peuvent continuer sont adressé vers les hôpitaux de la ville
Organe de tri et de répartition dès lors qu'un train sanitaire est annoncé pour les formation de la ville.
QUELQUES NUITS DE GARDE
Les premières sont vides, désespérément vaines. Les équipes de trois remplacent régulièrement les équipes de trois 'infirmière en chef couchera sur le registre tout neuf : « Étant de garde, nous,Mme R. de B., assistée de Mmes L.et C., avons recueilli cette nuit un artilleur du 4e corps atteint d'appendicite aiguë. Lui avons administré une potion au bismuth et des compresses chaudes. »
premier contact des wagons à bestiaux, la lourde porte dure à ouvrir qui grince en roulant sur ses gonds. C'est très haut, on se hisse comme l'on peut avec les coudes et les genoux. Des territoriaux de bonne volonté suivent avec des lanternes
Deux étages de civières, comme des hamacs de matelots. une tête ou un pied dépassent, des mains pendent. Cela sent l'étable, le renfermé, le sang chaud, odeur fade qui fait tourner le cœur. les docteurs passent, traçant le travail de leurs infirmières. Il y a toujours des pansements défaits, des plaies à vif, des pansements trop serrés, des hémorragies, des cas pressants. Ceux qui ne peuvent aller
plus loin attendent sur des brancards leur transport aux hôpitaux de la ville
croquis des premiers jours de guerre (août 1914) / José Roussel-Lépine - 1916
Les personnels de l'infirmerie de la Gare de Montargis:
En croisant les sources qui sont a notre disposition, archives locales, journaux officiels sur Galica,, état civil, on retrouve quelques traces des acteurs de cette scène soit:
Mr Coquelin Gaston Administrateur
Chamoine Bellet - Aumonier Général
Meme Falour Marie Infirmiere
Melle Doyen Marie-Joséphine Infirmiere
Mr Malatre Xavier Officier d’adm gest.
Mr Leroy Henri Gestionnaire
Melle Seeberger Marguerite Infirmière Major.
Mr Maes Médecin
Mr Covisy Médecin
Mr Pousse Médecin
Mr Maes Médecin
Mr Covisy Médecin
Mr Pousse Médecin
Gaston Coquelin , est bien connu des Montargois de l'époque, en effet il était le chef de Musique du 82e RI, et régalait ses concitoyens tous les dimanches de concert aux kiosque a Musique au Patis. Il recevra la médaille des épidémie pour son action au sein de cette formation.
Le chanoine Bellet, aumônier est lui nommé par l’évêque d’Orléans au tout debut de la Guerre.
Mme Falour, femme de Mr le Maire, décorée pour ses fonctions, s'investie depuis la mobilisation, des le lendemain de l'arrivée du premier contingent de blessé, elle visite avec ses pairs les hôpitaux et distribue "les premières douceurs" aux soldats alités (cite dans l’Écho du Gâtinais).
Melle Marie-Joséphine Doyen, infirmière, bénéficie elle aussi de la Médaille de Bronze des épidémies.
On retrouve par contre deux traces dans la presse locale concernant Melle Seeberger, elle participe au concert donné aux blessés elle est professeur de Musique , diplômée de Ecoles normales et primaires de Paris, enfin cette annonce dans le Gâtinais, Elle réside alors a Paris.
On retrouve par contre deux traces dans la presse locale concernant Melle Seeberger, elle participe au concert donné aux blessés elle est professeur de Musique , diplômée de Ecoles normales et primaires de Paris, enfin cette annonce dans le Gâtinais, Elle réside alors a Paris.
est ce cette Charmante personne sur cette photo prise devant la gare ? je ne peux répondre.
Puis on retrouve des personnes importantes Mr Malatre Xavier , officier gestionnaire, ainsi que Mr Leroy , Gestionnaire lui aussi, grâce aux traces de l'état Civil.
Enfin , personnalité majeure , l’infirmière major, Melle Seeberger, elle aussi décorée.
Les Décès a la gare
12 décès seront enregistrés à la gare dont 7 en 1914., puis un chaque année et enfin 2 en 1918.
Le premier concerne Paul louis Caron, soldat au 303e RI dont le décès est enregistré à 5 H du matin à l'infirmerie de la gare. Originaire de Paris, recrutement de la seine , nous n'avons pas pu nous procurer sa fiche Matricule pour aller un peu plus loin dans sa connaissance. Seule sa fiche MDH nous est accessible et le journal de marche de son régiment, qui se bat, en ce début de septembre à Gercourt, ou sans doute il a été blessé et donc évacué vers l'intérieur. « Le combat de Gercourt avait coûté au 303e 13 tués dont un officier, 265 blessés dont 6 officiers et 40 disparus, » (JMO 303e p 8)
Pau Louis Nicolas repose aujourd'hui dans le carré Militaire du Cimetière de Montargis Carré 29 Rang 5 Tombe 3.
Pau Louis Nicolas repose aujourd'hui dans le carré Militaire du Cimetière de Montargis Carré 29 Rang 5 Tombe 3.
Le dernier Georges Louis Gillet , Agé de 39 ans, appartient ai 82e ri, il est déclaré Non Mort pour la France, le 24/06/1918.
Mercredi dernier, vers 10 heures du matin, un nouveau convois a traversé notre gare.
Deux des soldats qui le composaient sont venus se restaurer à l'hôtel de la gare. L'un appartient à un bataillon de chasseurs, l'autre à un régiment de ligne. Tous deux, malgré les fatigues subies et les blessures reçues, ne paraissaient pas trop éprouvés par les effets de la campagne.
Le chasseur, engagé volontaire, avait été atteint d'une balle dans le mollet ; le soldat de ligne, opérant sur la ligne de feu en qualité de brancardier, poste éminemment dangereux, à eu quatre doigt de la main gauche emportés par un éclats d'obus.
Tous deux étaient dirigés sur Limoges. A l'hôtel de la gare, ou l'on eu pour eux beaucoup d'égards et d'attentions , les deux blessés narrèrent aux personnes qui les entouraient diverses anecdotes du théâtre de la guerre. Parlant de l'artillerie ennemie, ils ont déclaré que le tir allemands étaient souvent défectueux.
Nos deux soldats n'ont pas perdu leur bonne humeur : l'un d'eux a déclaré que les allemands étaient des « froussards » et qu'ils ne résisteraient certainement pas aux français a force égale ; l'autre à manifesté quelque étonnement pour les égards qu'on a en certain lieux pour les officiers ennemis fait prisonniers. (L'écho du Gâtinais du 20/08/1917).
"Les premières sont vides, désespérément vaines. Les équipes de trois remplacent régulièrement les équipes de trois 'infirmière en chef couchera sur le registre tout neuf : « Étant de garde, nous,Mme R. de B., assistée de Mmes L.et C., avons recueilli cette nuit un artilleur du 4e corps atteint d'appendicite aiguë. Lui avons administré une potion au bismuth et des compresses chaudes. ».../..
Premier contact des wagons à bestiaux, la lourde porte dure à ouvrir qui grince en roulant sur ses gonds. C'est très haut, on se hisse comme l'on peut avec les coudes et les genoux. Des territoriaux de bonne volonté suivent avec des lanternes.
Deux étages de civières, comme des hamacs de matelots. une tête ou un pied dépassent, des mains pendent. Cela sent l'étable, le renfermé, le sang chaud, odeur fade qui fait tourner le cœur. les docteurs passent, traçant le travail de leurs infirmières. Il y a toujours des pansements défaits, des plaies à vif, des pansements trop serrés, des hémorragies, des cas pressants. Ceux qui ne peuvent aller plus loin attendent sur des brancards leur transport aux hôpitaux de la ville.
Une ambulance de gare extrait page : 14-15
C'est jeudi, vers 3 heures du matin, qu'est arrivé en gare de Montargis le premier convois de blessés à destination de notre ville. Ces blessés, au nombre de 354, dont 10 officiers, appartiennent a divers régiments :30e,69,230e d'infanterie, 4e chasseur à pieds, etc.
la plupart étaient atteint e blessures en général peu graves, aux membres. Tous supportaient avec courages et un sang froid admirables , les blessures éprouvées et avaient une égale confiance dans la victoire de nos armées.
Sur le quai de la gare, se trouvaient M.Thomé sous-préfet, M.Falour maire, les médecins militaires des hôpitaux, m.Duval, économe de l'hospice; M.Falleau, officier gestionnaires des salles militaires; les membres de l'association des Dames Françaises et de la société de secours aux blessés militaires.
des voitures, des automobiles requises dans la nuit, ont rapidement transporté les blessés dans les divers hôpitaux de la ville
L'après midi M. Vitry, le très sympathique préfet du Loiret, accompagné de MM Thomé, sous-préfet; Famour, maire; Donon, directeur des services agricoles, a visité les hôpitaux et s'est entretenu avec les blessés. A l'hospice, les visiteurs ont été reçu par MM. Criblier, Administrateur: Daval et Falleau
Le Lendemain Mardi, Mmes Chautemps et Falour accompagnés de MM. Thomé, Fallour et Polchauvin , ont distribué généreusement des paquets de tabac aux blessés.
Quelques Témoignages
Depuis quelques jours déjà, des passages de blessés se produisent assez fréquemment à MontargisMercredi dernier, vers 10 heures du matin, un nouveau convois a traversé notre gare.
Deux des soldats qui le composaient sont venus se restaurer à l'hôtel de la gare. L'un appartient à un bataillon de chasseurs, l'autre à un régiment de ligne. Tous deux, malgré les fatigues subies et les blessures reçues, ne paraissaient pas trop éprouvés par les effets de la campagne.
Le chasseur, engagé volontaire, avait été atteint d'une balle dans le mollet ; le soldat de ligne, opérant sur la ligne de feu en qualité de brancardier, poste éminemment dangereux, à eu quatre doigt de la main gauche emportés par un éclats d'obus.
Tous deux étaient dirigés sur Limoges. A l'hôtel de la gare, ou l'on eu pour eux beaucoup d'égards et d'attentions , les deux blessés narrèrent aux personnes qui les entouraient diverses anecdotes du théâtre de la guerre. Parlant de l'artillerie ennemie, ils ont déclaré que le tir allemands étaient souvent défectueux.
Nos deux soldats n'ont pas perdu leur bonne humeur : l'un d'eux a déclaré que les allemands étaient des « froussards » et qu'ils ne résisteraient certainement pas aux français a force égale ; l'autre à manifesté quelque étonnement pour les égards qu'on a en certain lieux pour les officiers ennemis fait prisonniers. (L'écho du Gâtinais du 20/08/1917).
"Les premières sont vides, désespérément vaines. Les équipes de trois remplacent régulièrement les équipes de trois 'infirmière en chef couchera sur le registre tout neuf : « Étant de garde, nous,Mme R. de B., assistée de Mmes L.et C., avons recueilli cette nuit un artilleur du 4e corps atteint d'appendicite aiguë. Lui avons administré une potion au bismuth et des compresses chaudes. ».../..
Premier contact des wagons à bestiaux, la lourde porte dure à ouvrir qui grince en roulant sur ses gonds. C'est très haut, on se hisse comme l'on peut avec les coudes et les genoux. Des territoriaux de bonne volonté suivent avec des lanternes.
Deux étages de civières, comme des hamacs de matelots. une tête ou un pied dépassent, des mains pendent. Cela sent l'étable, le renfermé, le sang chaud, odeur fade qui fait tourner le cœur. les docteurs passent, traçant le travail de leurs infirmières. Il y a toujours des pansements défaits, des plaies à vif, des pansements trop serrés, des hémorragies, des cas pressants. Ceux qui ne peuvent aller plus loin attendent sur des brancards leur transport aux hôpitaux de la ville.
Une ambulance de gare extrait page : 14-15
croquis des premiers jours de guerre (août 1914) / José Roussel-Lépine - 1916
C'est jeudi, vers 3 heures du matin, qu'est arrivé en gare de Montargis le premier convois de blessés à destination de notre ville. Ces blessés, au nombre de 354, dont 10 officiers, appartiennent a divers régiments :30e,69,230e d'infanterie, 4e chasseur à pieds, etc.
la plupart étaient atteint e blessures en général peu graves, aux membres. Tous supportaient avec courages et un sang froid admirables , les blessures éprouvées et avaient une égale confiance dans la victoire de nos armées.
Sur le quai de la gare, se trouvaient M.Thomé sous-préfet, M.Falour maire, les médecins militaires des hôpitaux, m.Duval, économe de l'hospice; M.Falleau, officier gestionnaires des salles militaires; les membres de l'association des Dames Françaises et de la société de secours aux blessés militaires.
des voitures, des automobiles requises dans la nuit, ont rapidement transporté les blessés dans les divers hôpitaux de la ville
L'après midi M. Vitry, le très sympathique préfet du Loiret, accompagné de MM Thomé, sous-préfet; Famour, maire; Donon, directeur des services agricoles, a visité les hôpitaux et s'est entretenu avec les blessés. A l'hospice, les visiteurs ont été reçu par MM. Criblier, Administrateur: Daval et Falleau
Le Lendemain Mardi, Mmes Chautemps et Falour accompagnés de MM. Thomé, Fallour et Polchauvin , ont distribué généreusement des paquets de tabac aux blessés.
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