samedi 23 juin 2018

La Cantine de la gare IV Les rations distribuées


Les rations distribuées

On a vu dans le chapitre précédent, de quoi pouvait se composer une ration proposée par la cantine dans sa prospérité ; cependant, l’armée française, à une réglementation pour tout les aspects de la vie militaire, et dans un document régissant les transports, on trouve bien sur tout un chapitre concernant le fonctionnement des haltes repas , de leur organisation et ce qu’elle doivent distribuer, aussi bien aux troupes en déplacement, aux petits détachement, aux isolés, blessés et aux prisonniers de guerre.
La nature et les quantités sont scrupuleusement notées, ainsi que les boissons qui peuvent être délivrées.
On ne distribue que des boissons hygiéniques : vin, cidre, bière sont considérés comme tel et pendant les transports de concentration:r aux troupes de passage :
25 centilitres de café chaud mélangé d'eau-de-vie (ou tafia) dans la préparation desquels il entre 
10 grammes de café,
10 grammes de sucre,
et 01,03125 d'eau-de-vie (demi-ration).

Chronologie de distribution

L'alimentation, en .cours de route, des détachements, est assurée au moyen de distributions de pain et de vivres froids faites au départ, pour toute la durée du trajet, par les soins des corps de troupe chargés de la mise en route, et à raison d'une demi-ration par période de- douze heures ou inférieure à cette durée (1).En principe, la demi-ration  doit comprendre 
375 grammes de pain, 
150 grammes de viande froide (bœuf ou tout autre équivalent).

Les distributions de rations commencent le 8 septembre pour s’arrêter au mois d’avril 1919, dès lors où cessent les derniers mouvements de train de de rapatriés, ou de démobilises
Le nombre maximum de rations distribuée en une semaine est de 8 338 en septembre 1914 soit une moyenne de 1192 personnes servie par jour, ce qui représente aux moins 3 trains.
Le plus faible nombre de repas distribué est dans la semaine 22 du mois mai 1915. Seulement 547 rations serons données, soit a peine 78 personnes par jour rassasiées, ces dames ont du voir passer l e temps.
La moyenne par semaine s’élève en fait à 1732 repas soit en gros 250 jour.
Cependant , la saisie systématique par semaine nous laisse avec au mois une vingtaine de semaines sur 217 recensées sans information sur le nombre distribué, soit que l’information est manquante,
Bien évidemment des menus d’exception seront proposés pour les fêtes, comme Noël, jour, de l’an , pâques, le 14 juillet .
 par année


Après un regroupement des rations distribuées par année présenté dans le tableau ci contre, on remarque les deux année les plus intense que furent les années 1915 et 1916 en nombre total de repas. Cela correspond aussi a une activité de transport la plus intense des mouvements de troupes. Cependant c’est en 1915 est aussi que la semaine la plus basse. Alors que c’est en 1914 que l’on verra le nombre de rations distribuées en une semaine la plus haut atteignant les 8338 rations , maximum de la période.
En fait la distribution moyenne ne cesse de descendre jusqu’en 1917 pour un rebond en 1918 totalement synchrone avec l’activité militaire de la reprise des combats et de l’avancée des troupes.
Un autre petit tableau ci-contre montre les distributions en moyenne par jour pour chaque année .
La encore les deux année 1916 et 1915 sont les plus active ; cependant, cette activité de distribution n’est pas aussi importante que les autres cantines comme celle de Dijon , ou de Paris. Cela correspond en fait à un train sur les 24 heures; Certes il vrai que parfois, des trains de réfugiés vont venir compliquer un peu la tâche. Il apprait quand même une décroissance nette entre l’ année 1915 (256 rations à l’année 1919 (116).
Par trimestre :
Lorsque l’on regarde le graphique des rations délivrées par trimestre de septembre 14 à avril 1919, on a une vision un peu plus synthétique de la respiration, et l’on se sent le droit de superposer la chronologie des événements sur les fronts de la métropole. Les fronts orientaux, sans doute ont contribué aux mouvement ferroviaires qui ont pu toucher Montargis, mais il nous est bien difficile d’en faire le lien.
Cependant, malgré des pics qui correspondent aux grandes opérations qui rythment les années 15, 16, 17,18, on perçoit une lente décroissance en tendance dans l’activité de distribution.
Par Mois
Sur ce dernier graphique , on a porté les trois données synthétique des rations distribuées chaque mois. Ce qui frappe en premier lieu , c’est la grande variabilité de l’activité de distribution pour les deux première années du conflit, avec de nouveau , pour l’année 1918 un écart important , avant le pincement final de l’année 1919, qui ne voit que les trains de rapatriement , et de prisonniers passés en gare. Le 82e régiment d’infanterie, basé a Montargis à la caserne Gudin,, rentrera dans ses pénates, a pieds, le 3 Août  1919.


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