vendredi 14 mars 2014

Les formations sanitaires à Montargis

Dés Aout 1914 , des formations sanitaires s'organisent à Montargis sous la responsabilité des sociétés de secours aux blessés militaires.
Les autorités vont  réquisitionner des structures comme les écoles,  utiliser tout ce qui posséde des locaux assez grand pour accueillir des blessés ou malades.
Cependant il faut ajouter a ces hôpitaux deux autres formations sanitaires dont l'une très importante, l'infirmerie de la gare . Les infirmeries du dépôt du 169 et celle du 82 eme seront elles aussi mises à contribution.

  Comme le montre ce tableau, la réactivité des sociétés de secours a été prompte  puisque les ouvertures se succèdent en peu de temps; en 3 semaine les capacités sont portées à 600 lits.

l'implantation des formations sur cette trame de Montargis d’aujourd’hui, la presque totalité des hôpitaux se concentre dans le centre ville, assez loin de la gare, ce qui va demander la mise en place de véhicules pour le transport des blessés et malades.



 Un entrefilet du Journal Local le Gâtinais daté du 8 aout, nous apprend que le Mardi 4 Aout à 10h du matin, " une réunion des Dames de la Croix Rouge à lieu dans une salle de l'école de la rue Gambetta, sous la présidence de Mme Marty, assisté de Mr Lebrun-Redant Avoué.
des dispositions sont prises pour assurer les soins aux malades".

Le 5 Aout , au château, des lits sont ouverts dans l'institution Saint louis
Le 6 le collège de jeunes filles est convertit lui aussi en hôpital temporaire
les autres s'ouvriront en suivant.

Les premiers blessés n'arriveront en fait que  dans les premiers jours de septembre.on reviendra sur cet événement

Cependant, à l'hôpital mixte, rue jean Jaurès aujourd'hui, on enregistre dès le 3 Aout un décès d'un militaire du 82e: Gallon Lucien Désiré 
Il est né le 14 octobre 1891 à Champigneulle dans la Somme, il décède le 3 Aout 1914 à l'hôpital de Montargis, inhumé dans le carré militaire au cimetière de Montargis, il ne porte pas la mention mort pour la France. il a 22 ans.
D'autres vont suivre. 
Le 6 Aout Joseph Courtier, Agé de 39 ans appartenant au 38 régiment d'infanterie territoriale est déclaré décédé à 4 h du matin par l'économe de l'hôpital. Le lieu de son décès nous interpelle, puisque c'est la place du Patis. Que c'est il passé pour cet homme ?
3 jours plus tard Michel Hervé Desgrois, âgé de 37 ans né dans le Cher, du 39 RIT 3 bataillon, 3 compagnie, décède lui a l'hôpital le 9 aout, ne porte pas a mention mort pour la France non plus.
Enfin le même jour le 11 Aout, à la gare deux accidents vont se produire .
A minuit 15 Léon Marius Bontoux, du 8 régiment infanterie coloniale, né à Sisteron , agé de 22 ans décède des suites d'un accident de chemin de fer. Fut il happé par un train ?
A 7 heure toujours à la gare, Eugéne Alphonse Pelletier âgé de 35 ans, originaire de Coullon dans le marais poitevin , appartenant au 3e régiment d'artillerie lourde, est tué par un coup de pied de cheval.
Ces deux accidents eurent-ils lieux à la gare de Montargis, ou bien ailleurs, leur décès, selon la règle déclaré à la première infirmerie de Gare sur le trajet des convois ?
Tous les deux deux ont la mention  morts pour la France. Se sont les premiers poilus Mort pour la France décédés à Montargis, Hélas pas les derniers!



Le 17 Aout , l’association des dames de France ouvre son hôpital temporaire dans les locaux de l'école de fille rue Gambetta.

Le Gâtinais nous en rapporte l'ouverture:


La retranscription complète de l'article ICI
 La suite des événements dans un prochain billet 

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