Le 160e Ri fait partie des régiments qui défendent la
forteresse de Toul, tout comme le 168e . Il constitue
un des élément de la 78e brigade, dépend de la 39e
DI jusqu'à la fin de 1916. Depuis le début de la guerre, il a
combattu sur plusieurs endroits du front, la bataille de Morhange, le
Grand Couronné pour la défense de Nancy, participe à la course a
la me, la bataille des Flandres en Belgique, puis les attaques de
l'Artois ( la Targette, Neuville st Vaast), la Champagne (le fortin
de Beauséjour).
Le 20 février il est transporté à Revigny, puis se dirige sur
Verdun, le 24 après avoir passé la nuit au fort LA Dhaume il se
porte sur les pentes de Froideterre, entre le ravin de Louvemont et
la ferme de Thiaumont.
Dans la nuit du 10 au 11 mars , il est relevé par le 151e,
il est resté 16 jrs au front. Le régiment va se reposer prés de st
Dizier, puis à Robert-Espagne.,à 70 km du Front, où il se
reconstitue après les terribles assauts de ce début de Mars. La 10e
Compagnie, celle de Maurice, a perdu pendant cette période de 16
jours 70 hommes. Soit presque le tiers de son effectif.
Le 14 Mars Maurice écrit « je suis arriver au feu depuis
deux jours j'ai fait un très beau voyage » il est de fait
dans son
cantonnement près de Robert-Espagne. où selon le
JMO du 160e
celui ci se reconstitue et incorpore ses renforts.
Après une petite balade à Contrisson (lettre du 22), le 25 mars,
son régiment se déplace à Combles en Barrois, où il est passé en
revue à 10 h par le général en chef Joffre, le Président de la
République, la 2e fois pour Maurice, et comme il n'est
point allé en Serbie, c'est le Roi de Serbie qui vient a lui !
5 jours plus tard, il est toujours au repos; jusqu'au 5 Avril il reste dans ses cantonnements où quelques exercices sont de fait proposés à la troupe.... cette quiétude ne va pas durer.
Après l’échec relatif des journées de février, le haut commandement allemand veux faire taire les canons français des forts du coté gauche de la Meuse, qui battent ses flancs Il lance donc une attaque massive sur le Mort Homme et la cote 304.
Correspondance de Maurice
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Jmo du 160e
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Le 1er Avril « Juste a présent
on est toujour au repos », « Ou je suis il fait très
beau depuit qu'elle que jour »
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Du 1 er
au 5 avril exercice prés du cantonnement
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Le 5 avril, « Il faudra pas vous trouvez
surpri si je vous ecrie pas ses jours ci. Nous partons en ligne
a R. »
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Le 6
avril prêt à être embarqué en camion
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Le 13 avril « Que voilà 6 jours que
je n'est pas manger q'un peu de confiture le matin. J'ai passer
des tristes jours pendant ces jours là. Je ne ses pas comment
j'en suis revenu.../.. nous sommes dans la boue jusqu'au jour et
il tombe de l'eau tout les jours. J'ai été enterré 4 fois dans
la même journer avec plusiers camarade. Je vous assure que se
nes pas le rêve d'être a ou nous somme »
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Le
7 : il embarque à Trémaux à 6h du matin pour être débarqué
50 km plus loin au nor ouest A Blercourt coté gauche de la Meuse
du front de Verdun .
Le 8 : il passe à Esnes .il de suite il est engagé en contre attaque.sur Les ouvrages Vassimont et Peyroux. La cote 304 va être de sinistre mémoire. « elles (compagnies) étaient décimées par le feu et les quelques survivants ramenées a leurs points de départ » Le 9 : de 8h a 11h très violent bombardement et sans discontinuer avec des attaques d'infanterie. Le 10 même chose le 11 :« Journée relativement calme avec recrudescence d'artillerie » le 12 des patrouilles de nuit et organisation de la lisiere nord du bois de la cote 304 Le 13 :Violent Bombardements de la cote 304 avec des obus de 210. Le 17 « je suis toujour dans les trancher depuis le 8 avril. On ne parle pas de nous relever on commence bien a sennuyer d'être la dedans on est dans l'eau et la boue jusqu'au genou.. ./... on dirai pas des hommes on dirait des tas de boue » |
Le
14 :bombardements intermittents « en raison du
mauvais temps et de la faiblesses des effectifs les travaux avancent
que lentement »
le 16 :bombardement de gros calibre sur la 1er ligne le 17 : patrouilles et travaux difficiles |
Le Jmo , bien tenu nous donne le relevé
des pertes par compagnie entre le 8 Avril et le 20. Durant cette
période de douze jours et douze nuits, la 10 cie, la compagnie de
Maurice va perdre au moins 82 combattants soit le tiers de son
effectifs hors de Combat. 58 seront blessés , 23 tués, il n'est pas
noté de disparu dans ce relevé. La journée la plus meurtrière fut
la journée du 9 avril avec 47 soldats .
Durant 16 pages du JMO à raison de 50 noms par page, une estimation grossière et rapide nous donne environ 800 soldats hors de combat durant ces douze jours, une hécatombe. La noria de Pétain est en marche.
Le 26/04 : « nous sommes relever
depuit le 23 au matin et nous avon été embarqué a 26 km des
lignes et nous avon débarqué se matin a 9 h
… :..Nous somme de ce moment dans le nord. »
« J'ai beaucoup souffer on se trouvait à la cote 304 et nous avons pros quelque chose comme bonbardement. Mon régiment a été beau coup éprouver ».../... « on a peut prés tous les pied gelé qui nous font très mal » « Nous allons au repot tout probablement un bon mois sa nous fera beaucoup de bien.../... « Je suis passer vaguemestre de la compagnie » |
Le
18 : Patrouilles et travaux d'organisation malgré le
mauvais temps et le bombardement intense de gros calibre sur les
1er et 2e lignes.
Le 19 : bombardement de 8h à 11 h sur la 1er Ligne Le 20 : le régiment est relevé , rejoint les cantonnement de Béthainville. Il quitte les cantonnements vers 23h30 pour s’embarquer en autobus à Blercourt à 6 h Le 21 il est au repos à Mognéville après 55 km de bus Le 24 Il embarque à Mussey. Le 25 Il débarque à Hargicourt et part cantonner entre Villers Taumelle, Mesnil st georges, Belle Assise (Oise) Le 26 dans ses cantonnements |
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