mardi 12 février 2019

Le retour du 82e I Introduction I



Pour clore le cycle des conférences autour du centenaire de la première guerre mondiale, rien de mieux que d’évoquer le retour des poilus dans leurs casernes et leurs foyers.
Après avoir traité des Morts pour la France des communes de L’AME, des formations sanitaires de Montargis, puis des prisonniers Allemands du camps de Châlette, textes que vous retrouverez sur le site des poilus de l’Ame, ils nous reste a traiter des fêtes de la victoire et de la démobilisation dans le montargois.
Montargis va attendre plus de 10 mois avant de revoir ses soldats dans sa caserne de Gudin.
Grace à trois sources majeures à notre disposition, Le journal de marche et opération du 82e en ligne sur le site de Mémoire des Hommes, de la collection du Gâtinais au fond local de la médiathèque de Montargis, et d’une manière exceptionnelle, un film en ligne sur le site CiCilc
Replaçons nous dans le contexte de la fin de l’année 1918, où en Mars, après le traité entre la Russie et l’Allemagne, traité de Brest-Litovsk, a lieu la percée allemande qui bouscule les alliés.


De mars à juillet, la victoire des armées allemande fut à la portée du Ludendorf, plus de 15000 prisonniers alliées de grandes quantités de matériels saisies, et sans la montée en puissance de l’armée américaine et à ses renforts de 100.000 hommes par mois, il n’est pas certain que la victoire eut appartenu aux alliés.



De même la montée en puissance de l’arme blindée au sein des divisions va contribuer à bousculer les divisions allemandes en particulier lors de la bataille du Matz.
Le 1er juin la prise de Château Thierry marque la dernière victoire allemande, et le 18 juillet le début de la bascule et le début de la fin de Guerre.
« Le régiment, alerté le 22 mars dans ses cantonnements vers une heure du matin, est enlevé en camions vers 15 heures et roule dans la direction de la bataille.Il traverse Lassigny, Noyon, Guiscard, et débarque dans la zone Quesmy – Maucourt. Le 23 mars, à 7 h.30, le régiment se met en marche sur Guivry – Ugny-le-Gay, dans la direction de Jussy, ayant pour mission de relever les troupes britanniques fortement pressées par l'ennemi 1» 
D’avril à juillet on retrouve le 82e RI en Alsace, puis il lui est adjoint un bataillon de tirailleur sénégalais (44e), et le 125 RI américain , avec pour tâche d’aguerrir ses soldats d’outre atlantique.

D’avril à juillet on retrouve le 82e
Pendant ce temps à l’arrière, les événements ne sont pas simples, en effet une vague de contestation et de gréves va s’emparer du Pays, aussi bien dans la région parisienne, gréves chez Renault, qu’en province dans les bassins industriels comme à Saint-Chamond.
Montargis n’est pas épargné par les mouvements ouvriers, en particuliers à Hutchinson, corrélé par les restrictions et les cartes d’alimentation ; régulièrement, en première page, le Gâtinais, journal local, a une colonne sur la vie chère, le prix du sucre, les arrivages de viande congelée etc.
En juin 1916 le 282e RI est dissous, en Juillet 1918 c’est au tour du 38 RIT de connaître le même sort et les drapeaux seront de nouveau à la garde du dépôt du 82e RI à Gudin.

1Historique du 82e RI Page 19

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