Les débuts de fonctionnement
L’année 1914 sera l’année de la mise en
place, mais aussi sur les 3 derniers mois d’intense activité,
entre les convois de soldats de renfort, des blessés qui font halte,
et les trains de réfugiés des départements envahis, le « comité »
ne va pas chaumer.
Le 11 Octobre, dans la matinée, le Contrôleur Général des Armées M. de Meuninck, accompagné du contrôleur adjoint, M. Litschfouse, du commissaire de la gare , et de Melle Billot, fille du Général, ancien ministre de la Guerre, « visite en détail la cantine ». Le comité reçoit les plus vives félicitations ces personnalités.
Au cours la même matinée de dimanche, le général commandant la division anglaise de Lahore, de passage à la gare de Montargis avec son état major, a demandé à la cantine un déjeuner pour une quinzaine de personne de son escorte
Entre le jeudi 5 Novembre : « Notre gare a été, pendant deux jours, le théâtre de l’émouvant exode de malheureux habitants des contrées envahies, obligée de fuir à l’approche des hordes barbares. Un grand nombre d’infortunés , exilés de la région du Nord, on été débarqués sur nos quais. En moins d’’une heure 109 d’entre eux ont été copieusement alimentés par les soins de la cantine.
Le
Lendemain, un important convoi de 1300 personnes sont annoncées
quelques heures avant leur arrivée.
La
direction prend en urgence ses dispositions pour faire face à ce
ravitaillement : Avec l’aide des militaires de service en
gare, on réparti le flot en groupe de 50 .
A chacun d’eux, il a été distribué une excellente soupe, du pain, du fromage, en même temps que du lait, à toute une troupe de pauvres petits exilés.
Pour ces deux convois , il a du être acheté plus de sept cent livres de pain, (350 kg!).
« Le Commandant de la gare, M. Le sous Préfet et le Maire de Montargis ont bien voulu adresser , au personnel de la cantine, l’expression de leur entière satisfaction »
A la mi Novembre, le Commandant de gare, accorde
l’installation de la cantine de la gare dans les locaux en dur de
la salle annexe du buffet. Le frimas avançant , il est difficile de
rester sous tente, et la soupe refroidi beaucoup plus vite.
A sa dernière réunion et devant l’abondance
des dons et souscriptions, le comité, sur l’avis des médecins
majors, décide d’améliorer le menu :
- Une soupe aux légumes et bœuf
- Une ration de pain
- Une ration de fromage ou de viande (veaux rôti, bœuf, charcuterie
- Du lait ou du thé pour les malades ne pouvant pas prendre d’autre alimentation
En décembre, a l’approche des fêtes de fin
d’année, la cantine va faire un effort important « un
supplément de nourriture fait principalement de vin fin, gâteaux,
chocolat et de friandise .../... pour que ce Noël de la
cantine, abondant et choisi, rappelle un peu à
nos chers soldats les douceurs du Noël familial.»
A partir de mois de janvier 1915, Chaque semaine
le comité va faire paraître dans un communiqué les dons en espèce
et en nature avec les noms des donateurs, le montant, ainsi que le
nombre de rations distribuées. c’est sur ces données que l’on
va s’appuyer pour le reste de nos travaux.
Petit problème, sur le seul mois de Décembre
1914 , nous avons trois décomptes différents pour cette donnée ,
émanant toujours des même sources, le « Comité » et la
transcription dans Le Gâtinais.
Exemple, 627,530,640,800, sont les rations dites
distribuées par semaine : 2597 rations
Bilan de l’année 1914 donné le 30-01-15,
pour décembre : 2244 rations
Bilan donné de décembre seul le 9-01-1915: 2989 rations
La variation entre 10 et 20 %
,grossièrement, des données devra nous rester en mémoire dans le
bilan final. Ce qui ne nous empêche pas de garde , la
« respiration » des données sur le long terme des 4
dernières années
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