Les rations distribuées
On a vu dans le chapitre précédent, de quoi
pouvait se composer une ration proposée par la cantine dans sa
prospérité ; cependant, l’armée française, à une
réglementation pour tout les aspects de la vie militaire, et dans un
document régissant les transports, on trouve bien sur tout un
chapitre concernant le fonctionnement des haltes repas , de leur
organisation et ce qu’elle doivent distribuer, aussi bien aux
troupes en déplacement, aux petits détachement, aux isolés,
blessés et aux prisonniers de guerre.
La nature et les quantités sont scrupuleusement
notées, ainsi que les boissons qui peuvent être délivrées.
On ne distribue que des boissons hygiéniques : vin, cidre, bière sont considérés comme tel et pendant les transports de concentration:r aux troupes de passage :
25 centilitres de café chaud mélangé d'eau-de-vie (ou tafia) dans la préparation desquels il entre10 grammes de café,10 grammes de sucre,et 01,03125 d'eau-de-vie (demi-ration).
Chronologie de distribution
L'alimentation,
en .cours de route, des
détachements, est assurée au moyen de distributions de pain et de
vivres froids faites au départ, pour toute la durée du trajet, par
les soins des corps de troupe chargés de la mise en route, et à
raison d'une demi-ration par période de- douze heures ou
inférieure à cette durée (1).En principe, la demi-ration doit
comprendre
375 grammes de pain,
150
grammes de viande froide (bœuf ou tout autre équivalent).
Les
distributions de rations commencent le 8 septembre pour s’arrêter
au mois d’avril 1919, dès lors où cessent les derniers mouvements
de train de de rapatriés, ou de démobilises
Le
nombre maximum de rations distribuée en une semaine est de 8 338 en
septembre 1914 soit une moyenne de 1192 personnes servie par jour, ce
qui représente aux moins 3 trains.
Le
plus faible nombre de repas distribué est dans la semaine 22 du mois
mai 1915. Seulement 547 rations serons données, soit a peine 78
personnes par jour rassasiées, ces dames ont du voir passer l e
temps.
La
moyenne par semaine s’élève en fait à 1732 repas soit en gros
250 jour.
Cependant
, la saisie systématique par semaine nous laisse avec au mois une
vingtaine de semaines sur 217 recensées sans information sur le
nombre distribué, soit que l’information est manquante,
Bien évidemment des menus d’exception seront
proposés pour les fêtes, comme Noël, jour, de l’an , pâques, le
14 juillet .
par année
Après
un regroupement des rations distribuées par année présenté dans
le tableau ci contre, on remarque les deux année les plus intense
que furent les années 1915 et 1916 en nombre total de repas. Cela
correspond aussi a une activité de transport la plus intense des
mouvements de troupes. Cependant c’est en 1915 est aussi que la
semaine la plus basse. Alors que c’est en 1914 que l’on verra le
nombre de rations distribuées en une semaine la plus haut atteignant
les 8338 rations , maximum de la période.
En
fait la distribution moyenne ne cesse de descendre jusqu’en 1917
pour un rebond en 1918 totalement synchrone avec l’activité
militaire de la reprise des combats et de l’avancée des troupes.
Un
autre petit tableau ci-contre montre les distributions en moyenne par
jour pour chaque année .
La
encore les deux année 1916 et 1915 sont les plus active ;
cependant, cette activité de distribution n’est pas aussi
importante que les autres cantines comme celle de Dijon , ou de
Paris. Cela correspond en fait à un train sur les 24 heures; Certes
il vrai que parfois, des trains de réfugiés vont venir compliquer
un peu la tâche. Il apprait quand même une décroissance nette
entre l’ année 1915 (256 rations à l’année 1919 (116).
Par trimestre :
Lorsque l’on
regarde le graphique des rations délivrées par trimestre de
septembre 14 à avril 1919, on a une vision un peu plus synthétique
de la respiration, et l’on se sent le droit de superposer la
chronologie des événements sur les fronts de la métropole. Les
fronts orientaux, sans doute ont contribué aux mouvement
ferroviaires qui ont pu toucher Montargis, mais il nous est bien
difficile d’en faire le lien.
Cependant, malgré des pics qui correspondent aux
grandes opérations qui rythment les années 15, 16, 17,18, on
perçoit une lente décroissance en tendance dans l’activité de
distribution.
Par Mois
Sur ce dernier graphique , on a porté les trois
données synthétique des rations distribuées chaque mois. Ce qui
frappe en premier lieu , c’est la grande variabilité de l’activité
de distribution pour les deux première années du conflit, avec de
nouveau , pour l’année 1918 un écart important , avant le
pincement final de l’année 1919, qui ne voit que les trains de
rapatriement , et de prisonniers passés en gare. Le 82e
régiment d’infanterie, basé a Montargis à la caserne Gudin,,
rentrera dans ses pénates, a pieds, le 3 Août 1919.
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