
Dès
les fêtes de la victoire passées, le régiments dans ses divers
cantonnements du sud de Paris, prépare son retour, à pied, dans sa
garnison Montargoise, la caserne Gudin. Il a 110km environ a
parcourir en suivant en gros le tracé de la nationale 7. et ne
succession de 5 à 7 étapes d’une 20 km .
Le 24 juillet a 18 h,le
cdt Blin de l’état major de la 9e division , téléphone
l’ordre de mise en route. Le 25 au matin, on charge les voitures
(hypomobiles), 2 wagons à la gare de Bourg le reine (transport de
matériel, effet des permissionnaires, et la coopérative.
Le cdt Cadieu se rend à Montargis, il y rencontre le cdt de la
place , le lieutenant colonel Tissier, pour faire part des desir
d’organisation du Lt colonel Leclere, pour le casernement, 2
bataillons à Gudin, et le 3e aux Tannerie., les
compagnies de mitrailleurs et les chevaux au Pâtis.
Le 26 Juillet au matin, 5 h 25, départ et regroupement des 3
bataillon de l’Hayes lles roses, Fresnes, en passant par Paray
vielles poste, Juvisy, Ris Orangis, Corbeil. Cantonnement à Essones.
Le 27 juillet, toujours en suivant l’axe de la 7 , le régiment
progresse vers Chailly -en-Biere, Barbizon. Vers 13 heures le
régiment est dans ses cantonnements. Le 1 bataillon est à Barbizon,
avec la compagnie hors rang, et le soir la musique donne concert dans
la forêt au plus grand plaisir de la population locale. La
municipalité reconnaissante délivrera un certificat de Bien Vivre !
Le 28 Juillet, traversée de la forêt de Fontainebleau, Il pleut
pendant la traversée de la ville, tres vite , les trois bataillon
rejoignent leurs cantonnement respectifs, Grez sur loing, Hulay, La
Boissiere, Moncourt ; on ne se presse pas .
Le 29 juillet , repos dans les cantonnements respectifs, dans
l’après midi les officiers, un détachements de sous-officiers et
de soldats vont visiter le Camp de Bourron Marlotte de l’artillerie
spéciale où sont stockés « divers types de chars,
Renault, Schneider, tanks de 35 tonnes* ».
* il s'agit du modèle de chars lourds britannique Mark V* (pages-14-18)
Un détachement composé du Capitaine Normand, du lieutenant Roy, des fourriers et d’un homme par compagnie, pour préparer l’arrivée du régiment, le mess des sous-officiers, et la réception du matériel qui arrive par les deux wagons en gare de Montargis.
Un détachement composé du Capitaine Normand, du lieutenant Roy, des fourriers et d’un homme par compagnie, pour préparer l’arrivée du régiment, le mess des sous-officiers, et la réception du matériel qui arrive par les deux wagons en gare de Montargis.
Le 30 juillet , on continue la
progression, le 3e Bataillon gagne Poligny, passe par
l’église de Fromonville, le reste du régiment traverse Nemours
A 11 heures cantonnement à
Souppes, une petite étape est réalisée se jour là. Dernière
localité avant le Montargois
L’accueil dans le Montargois
Le 31 juillet, le régiment se porte tout entier sur Ferrière en
Gâtinais. Il arrive à 11 h à l’entrée de
Ferriere où la
Municipalité, les enfants des écoles, et une partie de la
population accueille la troupe.Un premier discours est prononcé par
l’adjoint au maire, se félicitant d’être la première
municipalité à recevoir le régiment dans le département. Les
soldats reçoivent des fleurs par les enfants, et la troupe rentre
dans la ville.
Le 1 Août à 8 h 15, les trois bataillons rejoigne Cepoy, ils vont
y cantonner au moins deux jours, pour préparer l’entrée le
dimanche, afin qu’un maximum de population puisse assister à
l’évenement.
Là un trou dans la numérisation du JMO, car on passe directement
au 3 Août (page 66-67 du Jmo).
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