L’armistice
n’est pas la fin de la guerre, et la paix n’est pas signée, cela
signifie « seulement » la fin des combats. Cependant le
retour à la normale va être long et parfois difficile.
La démobilisation civile
Le retour à la vie d’avant guerre est un désir de toute la
population, cependant tout le pays a été mobilisé, transformé,
par l’ économie de guerre pendant quatre longues années.Si les
femmes ont largement pallié au manque de main d’œuvre et de
compétence, leur retrait du marché du travail va se faire de façon
assez brutale pour permettre la réinsertion dans leurs emplois des
démobilisés.
Les restriction alimentaires, de charbon de textile sont encore en
pleine actualité, et la crise va perdurer pendant encore de long
mois sur la Viande, le Sucre, le charbon. Le maire, M. Falour est au
centre des décision et répartition, subit le lobby des bouchers
pour la gestion et l’application des taxes sur les différentes
viandes.
Les hôpitaux
Ce sont les structures qui ont employé bon nombre de femmes, et
qui, au fur et à mesures des fermetures des
formations
sanitaires, les rendent la vie civile. Un des exemples,
Melle Sneeberger, infirmière major à l’infirmerie de gare pendant
toute la durée du conflit, fait paraître dans le Gâtinais, une
annonce pour la reprise de ses cours de pianos. Au début de l’année
1919, seul l’hôpital civil a encore sa section militaire encore
ouverte, toutes les formations auxiliaires dont l’hôpital N°2 au
château, sont dissoutes.
La cantine de la Gare
Dernière
structure gérée par un comité de bénévole dépendant
de la Croix Rouge elle ferme au mois d’avril 1919. Un assemblée
extraordinaire en présence du maire, des autorités militaires et du
comité de la Croix Rouge, va allouer les fonds restant en caisse au
oeivre des orphelin de guerre du Loiret.
Les Prisonniers Allemands
Le
camps de Châlette se vide, ses effectifs sont
redistribués vers les régions détruites, ou ils sont employés au
travaux de déblaiements, déminages etc, privant de ce fait une main
d’œuvre bien appréciée des Voies Navigables, des Eaux et Forêts
et des agriculteurs de la région.
L’hôpital vétérinaire
Structure peu connue de cette époque, il était installé sur le
pâtis ; le long du bras du Loing qui court à gauche du Tivoli
. Un certain nombre de baraquement y furent érigé a partir de 1917,
et jusqu’au mois de juillet 1919, le maire va se battre pour que la
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e région libère ses structures pour la fête de la
Madeleine.
Les Américains
Du fait de l’attribution à la logistique américaine de la
ligne Nantes, Orléans, Sens , Troyes, un dépôt de Chauffeur,
Mécanicien est installé à la gare de Montargis, et un poste de
police militaire à l’entrée de Montargis au Tivoli. Cette
compagnie est rapidement dissoute au début de 1919.
Les premiers retours
Dés lors les démobilisés retrouvent leur foyers et tentent de
retrouver leurs activité, on voit alors fleurir dans le Gâtinais,
que tel Coiffeur, ou tel commerçant à repris son activité et tente
de retrouver sa clientèle
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